Avec son esprit cosmopolite, la ville de Porto est désormais internationalement reconnue comme une destination à découvrir, étant devenue le lieu de prédilection de nombreux touristes et voyageurs. En 2017, elle a été élue « Meilleure destination européenne ».
Ville de caractère à l’accent marqué et reconnaissable du Portugal, elle semble toujours prête à poser pour une photo grâce à son éblouissante lumière.
une balade dans les rues arpentées qui fait découvrir les charmes de cette ville.
À l’époque médiévale, en 1330, Porto était important, un point obligatoire de l’activité mercantile et, dans le milieu du XIV siècle, il fut nécessaire de construire une nouvelle muraille qui protégea la ville des ses ennemis
Jusqu’à la fin du Moyen Age, Porto a fait l’objet de différends, entre les évêques et les canons (membres du clergé), le clergé contre les frères franciscains, les évêques contre les rois, la bourgeoisie contre les évêques, la bourgeoisie contre la noblesse.
En 1355, l’Infant D. Pedro s’est révolté contre son père, le roi D. Afonso IV, en raison de l’assassinat de sa bien-aimée Inês de Castro, ils se sont affrontés à Porto. La population fidèle au roi, a résisté aux assauts de D. Pedro. C’est cet épisode qui a été décisif pour la construction urgente d’une nouvelle muraille.
Le roi a parrainé ce travail et l’ensemble de la population a été mobilisée pour aider à la construction, mais D. Afonso IV n’a jamais vu cette exigeante tâche achevée. Le travail ne se termina qu’en 1370, sous le règne de D. Ferdinand – ce qui explique le nom de la Muraille Fernandina.
Au cours de la crise 1383-1385, Porto est à nouveau au cœur de l’histoire du Portugal à un moment où le royaume était susceptible d’être absorbé par la Castille. Ses habitants se mettent inconditionnellement du côté du Maître d’Avis, qui allait devenir le roi D. Joao I. Plusieurs liens relient le fondateur de la dynastie d’Avis à l’Invicta : c’est à Porto qu’il épousa en 1387, D. Filipa de Lencastre, et sept ans plus tard, est né l’Infant D. Henrique.
Cet Infant allait être le protagoniste d’un autre épisode dans lequel la ville a joué un rôle de premier plan. Dans la période des découvertes portugaises, en 1414, à seulement 20 ans, et chargé par le roi Joao I, l’Infant organise la flotte pour l’expédition de Ceuta. La population de la ville s’est mobilisée en force pour offrir toute la viande qu’elle avait pour l’armada. C’est de cet épisode que vient le surnom de “tripeiros” sous lequel aujourd’hui les habitants de Porto sont connus. Pour aider à l’objectif national, les habitants de Porto se sont réservé uniquement les tripes, avec lesquelles on fabrique encore aujourd’hui le plat typique de la région. L’expédition était prête à partir en Juin 1415. Le sacrifice de la ville était énorme. Dans les XIV et XV siècles, la ville a considérablement augmenté avec le trafic maritime, en assistant simultanément à la multiplication des foires qui mettent Porto au centre de l’économie régionale. Le réseau routier s’est amélioré et surgirent alors de nouveaux marchés, plus grands. Au XV siècle, la ville était divisée essentiellement en trois parties : Alta – Morro da Sé -, Baixa – dans la zone de Ribeira, qui avait commencé à s’affirmer dans la seconde moitié du XIV siècle, grâce aux pêcheurs, aux commerçants et aux financiers – et Monte do Olival – où a vécu la communauté juive de Porto (le quartier juif de l’oliveraie a été créé en 1386).
En 1580, le roi Filipe II d’Espagne est également devenu Filipe I du Portugal et la population de Porto a souffert des taxes perçues dans les 60 années d’occupation qui ont suivi. Avec la Restauration de l’Indépendance du Portugal, en 1640, on a rétabli dans la ville la Maison de la Monnaie.
À la fin du XVIII siècle, la croissance urbaine a fait que la ville sorte définitivement de son noyau d’origine, et s’étende à travers les champs des environs.
Dans ce siècle, en 1725, l’architecte italien Nicolau Nasoni arrive à Porto pour laisser un héritage qui est aujourd’hui d’une grande importance dans le patrimoine historique et architectural de la ville. Sont de sa responsabilité les œuvres telles que la Tour des Clercs,
Jusqu’à la fin du Moyen Age, Porto a fait l’objet de différends, entre les évêques et les canons (membres du clergé), le clergé contre les frères franciscains, les évêques contre les rois, la bourgeoisie contre les évêques, la bourgeoisie contre la noblesse.
En 1355, l’Infant D. Pedro s’est révolté contre son père, le roi D. Afonso IV, en raison de l’assassinat de sa bien-aimée Inês de Castro, ils se sont affrontés à Porto. La population fidèle au roi, a résisté aux assauts de D. Pedro. C’est cet épisode qui a été décisif pour la construction urgente d’une nouvelle muraille.
Le roi a parrainé ce travail et l’ensemble de la population a été mobilisée pour aider à la construction, mais D. Afonso IV n’a jamais vu cette exigeante tâche achevée. Le travail ne se termina qu’en 1370, sous le règne de D. Ferdinand – ce qui explique le nom de la Muraille Fernandina.
Au cours de la crise 1383-1385, Porto est à nouveau au cœur de l’histoire du Portugal à un moment où le royaume était susceptible d’être absorbé par la Castille. Ses habitants se mettent inconditionnellement du côté du Maître d’Avis, qui allait devenir le roi D. Joao I. Plusieurs liens relient le fondateur de la dynastie d’Avis à l’Invicta : c’est à Porto qu’il épousa en 1387, D. Filipa de Lencastre, et sept ans plus tard, est né l’Infant D. Henrique.
Cet Infant allait être le protagoniste d’un autre épisode dans lequel la ville a joué un rôle de premier plan. Dans la période des découvertes portugaises, en 1414, à seulement 20 ans, et chargé par le roi Joao I, l’Infant organise la flotte pour l’expédition de Ceuta. La population de la ville s’est mobilisée en force pour offrir toute la viande qu’elle avait pour l’armada. C’est de cet épisode que vient le surnom de “tripeiros” sous lequel aujourd’hui les habitants de Porto sont connus. Pour aider à l’objectif national, les habitants de Porto se sont réservé uniquement les tripes, avec lesquelles on fabrique encore aujourd’hui le plat typique de la région. L’expédition était prête à partir en Juin 1415. Le sacrifice de la ville était énorme.
Dans les XIV et XV siècles, la ville a considérablement augmenté avec le trafic maritime, en assistant simultanément à la multiplication des foires qui mettent Porto au centre de l’économie régionale. Le réseau routier s’est amélioré et surgirent alors de nouveaux marchés, plus grands.
Au XV siècle, la ville était divisée essentiellement en trois parties : Alta – Morro da Sé -, Baixa – dans la zone de Ribeira, qui avait commencé à s’affirmer dans la seconde moitié du XIV siècle, grâce aux pêcheurs, aux commerçants et aux financiers – et Monte do Olival – où a vécu la communauté juive de Porto (le quartier juif de l’oliveraie a été créé en 1386).
En 1807, les troupes françaises de Napoléon envahirent le Portugal et le roi Joao VI a fui au Brésil. Deux ans plus tard, il y a eu la seconde invasion française et le 29 Mars 1809, lorsque les troupes françaises approchaient de l’Invicta, une foule effrayée, s’est précipitée sur le Pont das Barcas, et mourut noyée lorsque le pont de bois, basé sur des barges à cédé. La tragédie, qui a tué des centaines d’habitants de Porto, est évoqué dans « Alminhas da Ponte», un bas-relief en bronze à Ribeira, sculpté en 1897 par Teixeira Lopes. Dans les jours suivants, les Français dirigé par le maréchal Soult saccagent la ville avant de se retirer en débandade, expulsé par l’armée britannique. C’est seulement en 1811, que les troupes de Napoléon Bonaparte ont été complètement repoussées du pays et le roi Joao VI revint au trône portugais.
En 1996, dans le XX siècle, cette immense richesse historique, en particulier dans la vieille ville, a valu à Porto le statut de Patrimoine Mondial de l’Humanité, décerné par l’UNESCO.
Au tournant du XXI siècle, en 2001, Porto, avec Rotterdam furent Capitale Européenne de la Culture. L’événement est à l’origine de la vie culturelle intense et de la dynamique artistique qui aujourd’hui caractérise Porto.
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